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Orientation sexuelle – Qui m’attire ?

Chaque personne vit sa sexualité différemment. Cela ne se résume pas à qui tu aimes, mais aussi à qui te plaît. Parfois, mais pas systématiquement, le genre entre en jeu. Il existe d’ailleurs une multitude d’orientations sexuelles. LIEBESLEBEN te propose un aperçu de ce sujet ainsi que des conseils pour faire ton coming-out et pour faire face à la discrimination.

Orientation et diversité sexuelles : de quoi s’agit-il ?

Qui m’attire ? Quel(s) genre(s) m’attire(nt) ? De qui est-ce que je tombe amoureux·se ? Toutes ces questions concernent l’orientation sexuelle. Cette dernière englobe donc un certain nombre de préférences, d’émotions et de désirs personnels. C’est pourquoi, pour beaucoup, l’identité sexuelle est une part importante de leur personnalité. 

Néanmoins, l’orientation sexuelle influence également la perception extérieure. Elle s’accompagne d’attentes et d’espoirs, de valeurs ou encore parfois de préjugés, reflétant ainsi sa double nature : personnelle d’une part, mais aussi sociale et relationnelle d’autre part.

Homo, hétéro, bi… et bien plus encore

Les émotions sont aussi diverses que les mots que l’on utilise pour décrire son orientation sexuelle. En voici quelques exemples :

  • Asexuel : désigne une personne qui n’éprouve aucune attirance sexuelle, quel que soit le genre.
  • Bisexuel : les personnes bisexuelles ressentent de l’attirance pour les hommes et les femmes.
  • Hétérosexuel : ce terme fait référence aux personnes attirées par le genre opposé.
  • Homosexuel : concerne les personnes attirées par des personnes du même genre. On utilise aussi les termes « gay » pour les hommes et « lesbienne » pour les femmes.
  • Curieux·se, intéressé·e ou encore indécis·e : pas de souci, il n’y a aucune obligation de se mettre dans une case !
  • Pansexuel : une personne pansexuelle est attirée par d’autres individus, indépendamment de leur sexe ou de leur genre.
  • Queer : ce terme reflète un rejet des normes sociales imposées par l’hétérosexualité ou la binarité de genre (c’est-à-dire la division entre « homme » ou « femme ») et indique que ces normes ne sont pas essentielles pour leur propre identité.

Ce ne sont là que les termes les plus courants pour décrire les orientations sexuelles, car l’orientation sexuelle est aussi unique que chaque individu. C’est pourquoi certaines personnes préfèrent ne pas se catégoriser et rejettent toute « étiquette » pour elles-mêmes. Et c’est parfaitement normal !

Orientation sexuelle et identité de genre : quelle différence ?

Le genre est pluriel. Tout comme l’orientation sexuelle. Cependant, il s’agit de deux concepts distincts : l’orientation sexuelle renvoie à l’attirance pour un ou plusieurs genres, alors que l’identité de genre reflète le rapport d’une personne au genre qui lui a été assigné à la naissance en fonction de son sexe : s’identifie-t-elle (suffisamment) à ce genre ? Ainsi, une personne non binaire, transgenre ou intersexe peut être homosexuelle, bisexuelle, pansexuelle, hétérosexuelle ou asexuelle, tout comme une personne cisgenre. En résumé, l’identité de genre ne préjuge en rien de l’orientation sexuelle.

Gay, lesbienne, bi, hétéro, queer, pansexuel·le, polysexuel·le, asexuel·le… Les préférences individuelles sont aussi riches et variées que les mots pour décrire les orientations sexuelles. Si l’on distingue traditionnellement l’hétérosexualité, l’homosexualité et la bisexualité, il existe en réalité une multitude de nuances : certaines personnes ne se définissent pas comme strictement hétérosexuelles ou homosexuelles, et montrent ainsi qu’il existe pour elles de nombreuses possibilités en matière d’orientation sexuelle. D’autres, se reconnaissant comme pansexuelles, expliquent qu’elles tombent amoureuses d’une personne, et non de son genre. Certaines préfèrent ne pas se rattacher à une orientation sexuelle particulière et rejettent toute catégorisation. Voilà toute la richesse de la diversité sexuelle.

« Je tombe amoureux d’une personne, pas d’un genre. Et je ne ressens pas le besoin de me mettre dans une case. Dans ma vie, tout peut arriver, et c’est justement cette incertitude qui la rend si passionnante. » Milan, 20 ans

Le coming-out, c’est quoi ?

Le coming-out, c’est le moment où l’on prend pleinement conscience de son orientation sexuelle et où l’on choisit de la partager avec d’autres, que ce soit sa famille, ses parents ou son cercle amical. C’est une grande étape dans la vie de nombreuses personnes homosexuelles, bisexuelles, pansexuelles ou asexuelles, car il permet de mieux se comprendre et de s’accepter soi-même.  

Néanmoins, y arriver peut prendre du temps : parfois des mois, voire des années. Et ce n’est pas grave. Un coming-out est une démarche profondément personnelle, si tu choisis de le faire. Fais-le à ton rythme et de la manière qui te convient le mieux.

Conseils pour faire son coming-out 

Chaque coming-out est unique, mais voici quelques recommandations pour t’aider :

  • Les expériences positives sont importantes. Commence par te confier à une personne qui va certainement réagir positivement.
  • Sais-tu ce que pense ton interlocuteur des gays, lesbiennes ou bisexuel·le·s ? Essaie de te renseigner pour mieux anticiper sa réaction.
  • Les autres peuvent avoir besoin d’un moment pour comprendre et accepter ton coming-out. Donne-leur ce temps.
  • Tu préfères décider toi-même de qui est au courant de ton orientation sexuelle ? Dans ce cas, confie-toi uniquement à des personnes qui ne répéteront pas ce que tu leur dis.
  • Si tu fais ton coming-out auprès de ta famille, il est essentiel de prévoir un peu de temps pour parler. Choisis un moment et un lieu propices, où chaque personne pourra prendre un peu de recul et réfléchir tranquillement.
  • Malheureusement, un coming-out peut parfois se heurter à des préjugés. Dans ces cas-là, il peut être utile d’être bien préparé·e et de savoir ce qu’il y a vraiment derrière ces idées reçues.

Hétéro = normal ? Homo = différent ?

Pour certaines personnes, la « normalité » signifie simplement faire partie de la majorité. Néanmoins, en y réfléchissant, cette notion est bien plus complexe : par exemple, les gauchers représentent une minorité, mais cela ne les empêche pas d’être tout à fait normaux. Il en va de même pour l’hétérosexualité, qui est probablement l’orientation la plus répandue, mais l’homosexualité ou la bisexualité font aussi partie de ce qui est considéré comme normal dans la société.

La perception de l’homosexualité comme étant « différente » est largement influencée par les normes sociales, qui déterminent ce qui est jugé normal ou non. Heureusement, elles évoluent avec le temps ! L’homosexualité a longtemps été perçue comme une maladie ou un crime, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Par exemple, en Allemagne, tous les couples peuvent désormais se marier, quelle que soit leur orientation sexuelle. De plus, les thérapies de conversion pour les jeunes sont maintenant interdites dans le pays. de plus, la majorité de la société s’accorde à reconnaître que l’orientation sexuelle d’un individu ne détermine en rien sa valeur ou son statut.

Victime de discrimination ?

Il existe une grande variété d’orientations sexuelles, et toutes se valent, mais certaines personnes ne veulent pas les accepter et s’accrochent à des préjugés. Ces personnes n’ont généralement pas pris le temps d’explorer ce sujet et présument que tout le monde pense et vit comme elles. 

Peu importe pourquoi certaines personnes n’acceptent pas la diversité sexuelle, cela peut rendre difficile le fait de vivre comme tu es. Les attentes des autres et les discriminations sont malheureusement bien réelles. Essaie de t’en détacher et, si tu en ressens le besoin, cherche l’aide d’un·e professionnel·le, comme dans un centre de conseil près de chez toi. Le service de conseil de LIEBESLEBEN est là pour t’aider à résoudre tes problèmes personnels, et ce, en plusieurs langues. Il peut également te recommander des centres de conseil près de chez toi, qui proposent aussi des services en différentes langues.